Jusqu’à quand la discrimination se poursuivra-t-elle ?
Ainsi, quelques centaines de milliers d’Antillais, Tahitiens, Réunionnais, Calédoniens Futuniens, ont des nouvelles de leur terre, parlent de leurs association, de leurs cultures, de leurs traditions, de leurs activités sportives, culinaires, sociales et économiques, et de leur insertion en Métropole.
Cela est naturel et cela doit se poursuivre, s’agissant de communauté exilées, même si française et ayant des traditions propres.
Depuis des années, également, les reportages ou les émissions télévisées, régulières ou ponctuelles concernant les immigrés, eux aussi exilés nous racontent leurs problèmes d’intégration dans la société française.
Cet effort d’information est nécessaire aussi pour faire connaître la richesse de la diversité de la société Française. Mais notre communauté harkie, elle aussi déracinée et pourtant forte de 1 millions de personnes n’a droit que très rarement aux honneurs de l‘antenne et hélas souvent de façon caricaturale et sans en maitriser le déroulement.
Cela n’a que trop duré !
Notre communauté vivante et dynamique a elle aussi le droit de s’exprimer, le droit de se faire connaître et de se mieux connaître elle même par ce moyen irremplaçable qu’est le petit écran, au travers de toutes les activités et projets de ces membres et de ses associations.
Et, puisqu’en en l’état actuel nous sommes français par le sang versé, et avec une culture originale à faire valoir, nous demandons tout simplement à ce que notre communauté soit intégrée pleinement dans l’espace télévisuel Français.
Nous souhaitons être des acteurs incontournables pour débattre de notre passé et parler de notre histoire.
Je crois qu’une place au sein de la télévision française pour la communauté harkie est plus importante que la Fondation envisagée.