éd. Jigal Poche, 315 p.
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L'Arménienne aux yeux d'or, le quatrième polar de Maurice Gouiran refait surface en format poche : certes le bouquin est plus petit, mais l'histoire est tout aussi grandissime et... marseillaise ! Car comme tout bon roman de Gouiran, l'histoire commence toujours amarrée au quai de ce bon Vieux-Port d'attache... et la pauvre Canebière n'a pas de chance ce vendredi 13 avril, ses barques, ses pontons et ses yachts se consument à la vitesse du mistral cramant. Fin de la catastrophe nocturne. Enquête... Qui a profané ce lieu sacré ?
Les malfrats marseillais n'auraient jamais osé... La faute vient d'ailleurs, de Turquie où la mafia a pris un aller simple pour l'Estaque à la recherche d'un trésor qui vaut tout l'or du monde. Mais dans leurs bagages, ils ramènent aussi les pires souvenirs que les courageux Sarkis et Arak ont fui, 80 ans plus tôt : c'était l'horrible génocide arménien. Gouiran raconte avec ses pointes acerbes mais justes ce chassé-croisé de l'Histoire bannie qui rejoint l'histoire des bandits au bouillonnant carrefour de la Méditerranée : Marseille brûle d'un secret qu'il faut faire entendre à tous, la souffrance historique d'une Arménie bafouée jusque dans ses racines.