Inadmissible est l'attitude des cinémas qui nous obligent désormais à passer à la caisse une seconde fois lors de projections de films en 3D. Jusqu'alors, on avait encore le choix de notre séance - 2D ou 3D, cette dernière coûtant jusque 3€ de plus - mais il désormais impossible de trouver une salle 2D la semaine de sortie et donc sans suppléments! C'est ainsi que je ne suis pas allé voir Comme chiens et chats 2 qui m'intéressait pourtant beaucoup, et que je risque de même de rater Piranhas (sorti hier), et si l'on voit plus loin dans l'année Resident Evil Afterlife, Moi, moche et méchant ou encore Harry Potter 7.
Le spectateur doit avoir le choix de visionner un film en 2D ou en 3D, certains ne sont pas forcément compatible 3D - j'ai testé moi-même le concept au Futuroscope et avoue avoir eu mal à la tête pour des films de durées supérieures à quarante minutes. De plus, je paie chaque mois un abonnement cinéma illimité et n'ai pas vraiment envie de raquer en plus lors de chaque séance 3D, les films du genre se multipliant. Enfin, pour une entrée simple sur Paris, il faut compter entre 9 et 11€, auquel on rajoute 2€ juste pour le fait qu'il est en trois dimensions puis un autre euro pour la locations des lunettes; j'en connaît qui ont donc dépensé 14€ pour voir un seul film qui ne bénéficiait même pas convenablement de la technique mais s'en servait de manière gadget et espacée (en l'occurence Toy Story 3).
Si un film comme Avatar maitrise la 3D et en fait profiter pleinement le spectateur (c'est en tout cas ce qui m'en a été dit), la plupart des films estampillés ainsi ne sont que des pompes à fric créés pour nous dépouiller, et sont même plus agréables à regarder en version normale. Pour ma part, je continuerai à boycotter ce système et attendrai les semaines suivantes pour voir ces films dans des salles plus petites et ne m'obligeant alors plus à dépenser un supplément pour avoir mal au crâne qui plus est. On n'est pas des pigeons, que diable!