Comme je l'avais déja écrit hier, le président Komorowski a débuté ses visites diplomatiques je vous propose aujourd'hui un petit compte-rendu de l'intervention du président à Bruxelles.
Les premières visites diplomatiques du président polonais ; Bruxelles, Paris et Berlin sont fortes en significations et souhaitent prouver aux membres de l'Union Européenne que la Pologne est prête a renforcer ses relations avec l'UE et l'OTAN et qu'une alliance stratégique entre Varsovie, Berlin et Paris est réalisable.
Sa visite a débuté avec un entretien avec chef de la Commission européenne, Jose Manuel Barroso, où Komorowski s'est dit heureux de commencer son mandat par une visite à Bruxelles, ajoutant qu'il était un ardent partisan de renforcement de l'intégration européenne.
Durant sa visite de mercredi Komorowski a appelé l'UE à maintenir une égalité réelle entre les États membres et les a invité a ne pas oublier lors de la politique d'élaboration du budget que de nouveaux membres, plus pauvres comme la Pologne ont besoin de rattraper les plus riches.Lors de la conférence de presse après l'entretien, José Manuel Barroso a dit qu'il comprend parfaitement la peur de perdre de la Pologne dans les négociations sur le budget de l'UE, mais il ne sera pas facile de trouver un consensus.
"L'UE prépare des négociations sur le budget 2014-2020", a déclaré M. Barroso. "Les nouveaux États membres vont opter pour le maintien du soutien de l'UE pour les régions plus pauvres et la bataille va être rude, depuis que les 15 Etats membres les plus anciens de l'UE appellent à une limitation des dépenses".
La Pologne prend la présidence de l'UE en été 2011, pour cela le président a également rencontré le président du parlement Jerzy Buzek qui a souligné l'importance de cette présidence :
"L'Europe a besoin de nouvelles impulsions, des idées et de l'énergie et que nous pouvons espérer avec les présidences prochaines de la Hongrie et la Pologne qui fourniront une énergie nouvelle dans les travaux de l'UE", at-il dit
Komorowski rencontre aujourd'hui monsieur Sarkozy.