J'avais peut-être idéalisé l'été à la maison avec mes deux enfants. Je me disais qu'il serait reposant et enrichissant de passer du temps avec mon fils du six ans et mon bébé. J'ai effectivement passé d'excellents moments en leur compagnie, mais je me suis vite rendue compte que je ne pouvais remplacer la vie sociale de mon fils. Je croyais qu'il allait passer l'été à jouer avec ses amis dans le voisinage. Erreur : tous ses amis étaient soient en vacances ou dans un camp de jour. Résultat : j'ai eu mon lot de « Maman, ché pu quoi faire! » ou « Maman, c'est plate. Est-ce que je peux jouer au Nintendo? ». La semaine dernière, je croyais qu'il était soudainement devenu un ado blasé. Évidemment, le bébé aussi avait besoin que je me transforme en «Mom-ter-tainer». Et franchement, en toute honnêteté, même si j'aime faire des activités avec mes enfants, je ne suis pas capable de tenir ce rôle. « Mom-ter-tainer » le matin, serveuse de restaurant le midi, femme de ménage après le lunch (j'avais oublié à quel point un bébé fait des dégâts quand il apprend à manger!). Un an en congé c'est extraordinaire pour apprendre à connaître son bébé, mais pour moi, c'est le maximum.
En retournant travailler, je redécouvre le calme. Le plaisir d'écouter la radio dans ma voiture (dans 2 semaines, ce sera dans le train), de lire mes dossiers dans le silence de mon bureau, de manger mon lunch en lisant le journal ou un magazine. Et c'est sans parler du plaisir de revoir mes collègues de travail avec qui je peux avoir des conversations d'adultes. Les matins sont plus « rock'n roll », mais j'ai le sentiment de me retrouver.
Oui, j'aime mes enfants, mais pour leur bien (et le mien), je suis mieux de travailler!Mamamiiia! - L'état de la mère ou la mère dans tous ses états
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