En annonçant Ping, un réseau social centré autour de la musique (mais à mon avis, pas qu’autour de cela), Steve Jobs et Apple ne seraient-ils pas en train d’écrire l’épisode final de la série démarrée avec le lancement de l’iPod, et qui pourrait s’intituler « Big Brother is listening to you »?
Je n’ai pas pu écouter Jobs dérouler son speech, mais rien qu’en lisant les arguments sur la homepage de Ping, je me fais une idée de ce que cela peut être. Fédérer tout ce qui se sait, se passe, se trame autour d’un artiste: sa bio, mais aussi ses concerts, ses fans et … ceux qui sont en train de l’écouter, leurs goûts musicaux, bref, la fin des données privées stockées sur mon baladeur… De quoi frissonner un bon coup, non?
Mais qu’est ce qui empêcherait Apple d’aller plus loin? D’étendre son « réseau social temps réel » autour des applications installées sur son iPhone? Tiens, vous avez téléchargé TomTom, vous adorerez iCoyote…
Un des meilleurs articles que j’ai eu l’occasion de lire sur les réseaux sociaux disait qu’un tel réseau s’appuyait sur 4 types d’information: le profil, les liens, les données, les activités. Avec ses terminaux, iPhone, iPad ou autres, Apple dispose d’un accès à toutes ces données. Cela lui confère-t-il le droit d’en alimenter son réseau social? A coté de cela, la gestion des données privées par Google ou Facebook prend un coup de vieux.
A mon avis, on n’a pas fini d’entendre parler de Ping… (Voire aussi l’analyse de Dave Winner)