Certes, il y a tous ces rats qui quittent le navire en plein naufrage dont j’ai évoqué les noms hier, mais également de vulgaires chefs de pont qui se foutent sur la gueule dans la cambuse…
Mais où est donc passé le capitaine, pendant que Copé et Bertrand s’étrillent en jouant les Iznogoud ? Encore à débiter ses certitudes, que lui seul (et Benjamin Lancar, son fils illégitime…) partage ?
Car, bien que cette rivalité ne soit pas un scoop, quand cela se passe sur le Campus de l’UMP dans un endroit, ironie du sort, nommé Port-Marly, voilà qui fait désordre et ne peut qu’entraîner les quolibets et autres jeux de mots martimes à quatre sous …… Et cela devant un parterre à moitié vide selon plusieurs sources que les jeunes en maïs soufflé trop tôt (ben oui : « jeunes pop ») étaient censé animer, voilà qui dresse à grands traits les contours d’une scène pour le moins peu ragoûtante pour l’édification des masses laborieuses !
«Je regrette que mon parti n’ait pas pris l’initiative d’organiser des universités d’été dignes de ce nom, qui nous auraient permis de répondre au PS», s’est plaint Mr Copé, d’après Libération…
Deviendrait-il à court d’arguments, après tant de débordements idéologiques honteux et de désaccords de plus en plus ouvertement exprimés dans l’équipage, qui tend à la mutinerie ?
La suite au prochain épisode de « vogue la galère vers le bout du bout d’un monde », acte 3 ; scène 2.
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¹L’expression n’étant pas de moi, mais du César ci-dessous, je la lui rends… tout en ne résistant pas à vous livrer son commentaire en entier, paru dans Le figaro du jour :