Bronislaw Komorowski a plaidé ce mercredi à Bruxelles pour un maintien des aides aux régions défavorisées et pour une
répartition plus équitable des aides aux agriculteurs au profit de l'Europe de l'Est en soulignant lors d'un point presse que : "Les fonds de cohésion (aides aux régions défavorisées)
sont une chose très importante",
Il s'agit aujourd'hui à Bruxelles sa première visite officielle, aux côtés du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, il a alors déclaré : "Il est important que nous conservions les règles actuelles car elles permettent de rapprocher les niveaux de vie" au sein de l'Union européenne, alors qu'un débat difficile se prépare sur le futur budget de l'UE."Il est également important d'utiliser les paiements directs aux agriculteurs selon les mêmes règles" d'un État à l'autre, alors qu'aujourd'hui leur niveau est conditionné à des niveaux de production agricole historiques qui favorisent les anciens pays membres de l'UE, a-t-il souligné.
En cette journée de commémoration des 30 ans de Solidarnosc monsieur le président Komorowski désire une "solidarité européenne",se disant même prêt à engager son pays dans des projets important mais "qui ne sont peut-être pas une obligation pour nous, comme ceux liés à l'appartenance à la zone euro".
Varsovie a proposé dans le passé de co-financer un Fonds de soutien aux pays de la zone euro qui connaîtraient de graves difficultés financières comme la Grèce. "Nous voulons participer à ces projets parce qu'ils sont une expression de la solidarité européenne", a-t-il précisé, estimant qu'en jouant le jeu de la solidarité: "nous serons nous aussi en mesure de compter sur la solidarité" des autres États européens.
L'adhésion a la zone euro fut un thème de prédilection du libéral Komorowski pendant la période des élections présidentielle en juillet. Il s'était déjà fait l'avocat d'une adhésion la plus rapide possible de son pays à l'euro. Suite à la crise mondiale, la Pologne avait abandonné l'an dernier son objectif, devenu irréaliste, d'adopter l'euro en 2012. La nouvelle date possible évoquée désormais par les responsables polonais est celle de 2015.
C'est demain que le président Komorowski rencontrera Nicolas Sarkozy.