Code couleurs

Publié le 01 septembre 2010 par Angie21

En tant qu'hélvète pas très pure souche mais élevée au gruyère, je devrais aimer l'horlogerie nationale. Mais étant une enfant rebelle, le Made in Swiss du tic tac ne m'a jamais vraiment transportée hors du temps. Je dirais même que passé 18 ans, j'ai remisé toutes les montres que je possédais, loin, très loin, au fin fond de la cave parentale, sauf exceptions passagères.

Et cet été, ce fut justement l'une de ces exceptions.

Je ne sais pas si c'est parce que l'horlogerie suisse a été récemment endeuillée par la mort de Nicolas Hayek, le fondateur de la marque Swatch et qu'en bonne hélvète pas très pure souche mais élevée au gruyère, je me dois de perdurer la tradition ou si c'est parce que la collection Colourcodes me plaît plus que de raison.



Photo V Magazine
En gros, la collection Colourcodes a revisité le modèle de base qui a fait la réputation de la maison Swatch, avec de nouvelles teintes, en version Shiny et ses 10 couleurs "y a de la joie" (aspect brillant) et en version Matt et ses 10 couleurs "la vie est un long fleuve tranquille" (aspect mat). Voyez le jeu de mots.

Il existe aussi la version Chrono ou Artists.

Ca c'est fait.

Photo V Magazine

L'idée c'est d'en porter plusieurs et de différentes couleurs.

Donc cet été, en promenade dans ma ville, je passe une première fois devant un visuel du modèle susmentionné. Il se passe quelque chose dans ma tête. Mais je continue mon chemin.

Quelques jours plus tard, je repasse une deuxième fois devant ce même visuel, une légère idée fixe se profile à l'horizon. Je continue toujours mon chemin.

Encore plus tard, je passe à côté du delear autorisé à refourguer le savoir-faire horloger hélvétique, voire carrément devant la boutique officielle et là c'est le drame, la boutique est fermée, normal on est samedi soir.

L'obsession s'installe.


Photo V Magazine

Comme je suis la reine de la désorganisation, je fais le minimum requis lorsque je suis de passage chez môman, le dernier jour arrive, le lendemain je prends l'avion et bien sûr, j'ai une liste longue comme un jour sans pain de choses encore à acheter. Dont ma Kimmidoll, afin d'agrandir ma collection. Choix cornélien, n'est-il pas ?

Après un brainstorming personnel d'au moins 3 minutes, je me dis que je pourrais en trouver à l'aéroport. Je fonce donc acheter ma Kimmidoll.

Et là, le drame numéro 2 arrive.

Aux départs de l'aéroport de Genève, point de boutique Swatch ou assimilés. Et avec la rénovation en cours, il faut un plan d'accès spécial blondes pous s'y retrouver.

Au terminal d'Air France, il y a une vague boutique mais il n'y a apparemment pas toutes les couleurs.

A Paris, pour une raison que j'ignore encore, ils n'ont pas la collection.

J'arrive à Ouaga déçue et puis j'oublie.

Jusqu'à dimanche matin, j'ouvre mon agenda et le visuel s'étale sournoisement devant mes yeux. Là, je découvre qu'il y a un e-shop. Mon coeur fait boom, ma tête fait wizzzzz.

Le truc c'est que j'ai en tête un mix de couleurs bien précis mais je n'ai pas essayé IRL. Depuis, je me demande, est-ce que je fonce et j'achète, au risque que les couleurs ne se marient pas entre elles ou je laisse cette obsession dans un coin de ma tête en attendant mon prochain voyage en terre patriotique, quitte à ce que j'oublie totalement cette idée.

En attendant que je me décide, je me contente d'admirer mon économiseur d'écran.

Sachez que la marque a lancé un concours à divers magazines de mode afin qu'ils créent leur vision de cette nouvelle tendance. Ce sont  les fans de Facebook de la marque qui ont été mis à contribution afin d'élire leur vision préférée. La gagnant est le magazine chinois Yoho.

Article absolument pas sponsorisé mais Dieu sait si j'aimerais bien qu'il le soit. Montres acceptées.