La question des droits d'émission revient sur le devant de la scène. Il y aurait eu tromperie : des titres "bidons" auraient été émis !
Il est certain que, comme dans tout nouveau système, des erreurs auraient été commises. Certaine en totale connaissance de cause, car il s'agissait d'emporter l'adhésion d'un maximum de pays.
Que l'ONU veille donc maintenant à mettre plus de rigueur dans le système, il faut s'en féliciter, même si cela représente de nombreuses difficultés. Certes, avec une certaine naïveté, on pourrait souhaiter le soutien de l'ensemble des pays à une telle démarche. Mais les intérêts économiques et les marchés financiers qui se sont mis en place, et ceux qui ont réussi à s'approprier une partie de cette rente, ne voudront pas voir s'échapper la poule aux eoufs d'or.
Il apparaît ainsi que le premier d'entre eux est la Banque Mondiale. Pour une fois, au plus haut sommet des organisations mondiales, le conflit entre intérêts économiques et intérêt du développement durable apparaît clairement.
Maintenant, il ne faut pas focaliser l'attention sur cette situation mis en lumière : elle n'est que la partie visible de l'iceberg. Il est fort probable que la Banque Mondiale soit instrumentalisée par de nombreux lobbies financiers (principalement américains), qui souhaitent faire échec aux travaux de l'ONU.