journaldelarue

Publié le 24 décembre 2007 par Raymond Viger

Si j’étais soldat sur le front, que je sois politiquement d’accord ou non avec notre présence militaire dans ces lieux, je serais content et reconnaissant que des gens viennent nous voir pour nous soutenir.

Si j’étais artiste, que je sois politiquement d’accord ou non avec notre présence militaire dans ces lieux, je serais content de soutenir et de venir saluer ces soldats qui répondent aux ordres et qui font leur travail au péril de leur vie.

Est-ce les artistes qui sont coupables de faire les relations publiques de l’armée ou les médias qui font état de la présence des artistes en Afghanistan? Il y a des êtres humains qui sont en Afghanistan. Des êtres humains qui sont peut-être nos frères, nos soeurs, nos amis ou nos conjoints… Il mérite notre soutien sans réserve.

Les médias ou peut-être certains agents d’artistes qui y voient une occasion pour vendre du papier ou gagner un peu de visibilité, ne sont que des profiteurs d’une situation malheureuse. Ceux-ci méritent d’être dénoncé.

Si les politiciens prennent de mauvaises décisions sur l’utilisation de l’armée, ce sont les politiciens qu’il faut dénoncer et questionner. Pas les êtres humains qui font de leur mieux dans les contextes dans lesquelles ils se retrouvent.

Je me devais, M. Nuovo, de nuancer votre position.

En cette période des Fêtes, j’en profite pour saluer toutes ces personnes qui, parfois au péril de leur vie, font leur travail, du mieux qu’ils peuvent, dans des conditions pas toujours facile. Un travail qui les amène parfois à risquer leur vie, à être éloigné de leur famille.