Son nom est inscrit au panthéon des grands champions qui ont triomphé dans le Tour de France. Au fil d’un parcours d’excellence, il avait noué une histoire d’amour avec le Tour, qu’il avait remporté à deux reprises dont la première à 23 ans à peine, et qu’il a commenté jusqu’aux derniers jours de son existence, cette année encore sur France Télévisions, d’une voix fragile qui nous a tous émus.
Cette disparition endeuille le monde sportif, mais aussi l’ensemble de notre pays et des millions d’hommes et de femmes conserveront le souvenir d’un homme qui a su conjuguer une grande douceur et un immense courage. Dans l'exploit sportif comme face à la maladie, sa vie forçait l’admiration de tous. Au nom du Parti socialiste et en mon nom personnel j’adresse mes condoléances les plus sincères à la famille de Laurent Fignon.
Première secrétaire