Magazine

Belle de nuit

Publié le 31 août 2010 par Paulo Lobo
La disparition annoncée des choses est importante, c'est ce qui fait leur part de mystère, c'est ce qui leur donne l'opportunité de se révéler.
Il y a beaucoup de situations dans lesquelles il vaut mieux ne pas savoir, ne pas connaître le fin mot de l'histoire, rester à la surface, observer de loin, regarder les contours, prendre la mesure de l'impression générale, plutôt que de vouloir passer au crible chaque aspect; il vaut mieux être un passant, un touriste distrait et non concerné, plutôt qu'un enquêteur qui dissèque les moindres faits et gestes.
J'étais en train de me dire que rien n'est jamais plus beau que quand cela ne nous appartient pas; que la beauté est une impression trompeuse et fugace, très bête et qui rend amoureux; faut se protéger...
J'ai lu dans un livre qu'on peut faire de terribles choses quand on s'ennuie; on peut même essayer par tous les moyens d'attirer le malheur; juste parce qu'on en a marre de s'ennuyer; l'ennui est un lourd fardeau;
on veut voir le bout du tunnel; le tunnel sans fin;
le désespoir est une bien beau sentiment si on arrive à le traduire par des mots; à créer des images; par exemple un arbre au coeur du mois de juillet;
et puis un arbre en plein mois d'hiver;
le même arbre, de préférence...
évidemment, l'image est cyclique; on peut imaginer à nouveau le même arbre, reprenant du feuillage au printemps; ainsi va la vie;
Belle de nuitalors on a le choix, à tout moment du parcours, d'être joyeux ou triste; ça dépend un peu de la couleur qu'on aime et de l'instant quand on choisit la couleur qu'on aime...

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Paulo Lobo 1390 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte