Des siècles plus tard, il reverra le visage de sa bien-aimée dans le Londres du XIXeme.
Alors bien sur tout ça, c'est flippant, on a le droit à des transformations, des chauve-souris, des vampires si hideux qu'ils s'approchent plus des orques que des Cullen ou de Brad Pitt, des visages qui se rapprocheraient aussi de l'empereur de Star Wars. On voit aussi des litres et des litres de sang sublimés par la mise en scènes de Coppola. Oui, ça parait un peu old school, mais c'est efficace en quelques minutes, le spectateur est mis dans l'ambiance, totalement mal à l'aise devant l'écran. Tétanisés, on se demande ce qui va arriver.
Chaque scène est un chef d'oeuvre aux teintes sombres et rougeâtres, les changements de plan sont toujours des miracles d'ingéniosité. L'histoire est sombre, les scènes sont souvent gores, tachés de sang ou d'angoisse et généralement des deux.
Coté acteur, Keanu Reeves parait bien pâlot à coté de ses deux collègues, j'ai nommé Gary Oldman, irreconnaissable (coté maquillage-coiffure, ça a pas du être facile tous les jours) ainsi que Anthony Hopkins dont je saluerai la prestation pour un personnage assez intéressant à bien y réfléchir. Winona Ryder nous ébloui à nouveau avec ses grands yeux sombres, toujours aussi à l'aise dans ce genre de cinéma.
Pour résumer, Dracula est un grand film ; un chef d'oeuvre sur les vampires que l'on ne devrait pas oublier. Une romance et un amour éternel toujours plus poignant et plus sanglant.
16/20
Silice