Pato, Robinho, Ronaldinho, Zlatan et Inzaghi. Qui peut, dans le monde, prétendre posséder une attaque plus forte que celle du Milan AC qui vient en 3 jours de modifier l’ordre des choses dans le Calcio et en Ligue des Champions ? Les prétendants à la C1 ne rigolent plus.
Mars 2010. Milan va à Old Trafford et prend une volée : 4 buts encaissés et un constat : les vieux milanais sont rincés pour jouer le titre en Italie et battre les grands d’Europe. Le mercato étant presque terminé, les supporters rossonero ont commencé à pleurer. Puis Boateng est arrivé. Déjà, on sent un changement avec la puissance que va apporter le ghanéen au milieu. Avec Pirlo et Seedorf, la qualité de passes sera toujours au rendez-vous et on se dit que si Nesta reste en forme pour tenir sa défense cela peut conduire Milan très haut.
Samedi, c’est le choc, Zlatan arrive en renfort. Avec le suèdois, tout le club reprend espoir et se donne les moyens de réconquérir un titre que le voisin intériste gagne depuis 5 saisons. Berlusconi n’en peut plus et veut mettre le paquet. Zlatan associé à Pato et Ronaldinho, c’est déjà fort. Mais avec Robinho cela devient dingue.
Il ne faut jamais oublier que Robinho a réussi son passage à Madrid. Il a choisi bêtement de partir à City mais si le Real a été champion en 2007 et en 2008 c’est beaucoup grâce à lui. L’expérience anglaise aura été un erreur mais à 26 ans, le joyau de Santos reste un génie du jeu. Meilleur brésilien de la coupe du monde, il propose des garanties sur son niveau de jeu et son implication. Comment va t-il évoluer au sein de l’attaque milanaise ?
C’est désormais tout le problème (de riche, très riche) qui se pose à Milan. Avec un sytème actuel à deux ailiers et une pointe, comment gérer les égos (gros égos, très gros) ? Borriello vient de signer à la Roma pour 10 millions mais la concurrence reste énorme. On parie que c’est Ronaldinho qui va sortir du 11 de départ ?
Alessandra Bianchi
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble