Lancé le 15 août face à l’iPhone 4, le Samsung Galaxy S semble avoir trouvé son chemin seul vers le cœur des acheteurs américains.
AT&T;, revendeur exclusif du combiné à la pomme, n’entendait sans doute pas se tirer une balle dans le pied en faisant une campagne de promotion concomitante pour les deux terminaux. Verizon n’a pas non plus pris la peine de lancer de grande campagne de communication sur le Galaxy S.
Pour Samsung, ces chiffres de vente placent son smartphone dans les combinés sous Android au démarrage les plus prometteurs. Avant le Galaxy S, le Droid de Motorola (Milestone en France) s’était vendu à plus d’une million d’exemplaires en deux mois sur le marché américain, soi une durée deux fois plus longue que celle du Galaxy S.
Le succès du Galaxy S ne se limite pas aux Etats-Unis. En Corée du Sud, le smartphone de Samsung s’est écoulé à 1,2 million d’exemplaires en trois mois.
Ces performances honorables ne suffisent toutefois pas à faire de l’ombre à l’iPhone 4. Le dernier combiné de la marque à la pomme a trouvé quelque 3 millions d’acheteurs dans le monde en 22 jours.