En déplacement dans les Alpes de Haute Provence, Nicolas Sarkozy a tenté de prouver qu’il savait lui aussi -il n’y a pas que Chirac !- manger des spécialités locales et flatter le museau des brebis, à défaut de la croupe des vaches.
Malgré tout, il n’a pas le savoir-faire de son prédécesseur : ce n’est pas follement habile de proclamer : « Ah ! C’est délicieux. Je ne sais plus ce que j’ai goûté ! » ou encore de demander : « Combien de milliers de calories là-dedans ? »…
En tout cas, il a mobilisé plus de 400 gendarmes et quelques hélicoptères pour annoncer solennellement que le préfet prendrait un arrêté la semaine prochaine… pour autoriser, sous des conditions encore imprécises, des tirs de prélèvement sur les loups. Et de conclure : « Le loup quand il aura compris que quand il vient traîner autour d’un troupeau il y a un fusil, il fera plus attention. Il fera la différence entre la bête sauvage et l’élevage… »
C’était LA priorité nationale de la semaine.