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Les chansons de l’émigration irlandaise (XIX°-XX°).

Par Bricabraque

Le nouveau programme d'histoire de seconde invite à s'intéresser à “la place des populations de l'Europe dans le peuplement de la Terre”. Sur l'histgeobox, nous nous y intéressons grâce aux chansons aux conséquences politiques et sociales de l'importante émigration irlandaise du XIX° siècle au début du XX°..

Entre 1815 et 1930, 18 millions de Britanniques quittent leur terre natale pour aller s'installer sur d'autres continents, en particulier vers l'Amérique.

* La “maladie de la pomme de terre” (mildiou) entraîne une terrible famine qui tue et précipite sur les chemins de l'exil des milliers d'Irlandais. La chanson “old Skibbereen” chantée par les Sinead O'Connor nous permet de revenir sur ce drame national.

Les chansons de l’émigration irlandaise (XIX°-XX°).

Tenanciers irlandais chassés de leurs terres par les propriétaires.

* Ces migrations de la misère se déroulent dans des conditions terrifiantes. L'entassement, le manque d'hygiène et les organsimes affaiblis par les carences alimentaires font des navires de véritables mouroirs dont les Pogues parlent dans leur morceau “Thousands are sailing” (à venir).

* Une fois arrivés à destinations, les Irlandais occupent les postes les plus ingrats. La version de la chanson traditionnelle “Poor Paddy on the railway”, interprétée ici par les Pogues, évoque l'existence difficile d'un Irlandais obligé de travailler sur les lignes de chemins de fer en construction en Angleterre (Liverpool, Leeds…).

* Les immigrants aspirent à vivre dignement et si possible à s'enrichir. Pourtant, les conditions d'existence s'avèrent la plupart du temps très difficiles pour les migrants, bien loin du pays de cocagne vanté par les compagnies maritimes. Outre la douleur du déracinement, ils souvent accueillis avec réticence, voire victimes de xénophobie:

- La chanson “No Irish need apply” (”pas besoin d'Irlandais”, à venir) illustre l'hostilité des Américains de “souche” envers les nouveaux venus.

- Les paroles du morceau “Don't byte the hand that's feeding you” (à venir) rendent perceptibles le racisme dont sont toujours victimes les immigrés au début du XX°.


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