Acteurs : Sylvester Stallone, Jason Statham, Jet Li …
Date de sortie : 18 août 2010
Synopsis :
Ce ne sont ni des mercenaires, ni des agents secrets. Ils choisissent eux-mêmes leurs missions et n’obéissent à aucun gouvernement. Ils ne le font ni pour l’argent, ni pour la gloire, mais parce qu’ils aident les cas désespérés.
Depuis dix ans, Izzy Hands, de la CIA, est sur les traces du chef de ces hommes, Barney Ross. Parce qu’ils ne sont aux ordres de personne, il devient urgent de les empêcher d’agir. Eliminer un général sud-américain n’est pas le genre de job que Barney Ross accepte, mais lorsqu’il découvre les atrocités commises sur des enfants, il ne peut refuser. Avec son équipe d’experts, Ross débarque sur l’île paradisiaque où sévit le tyran. Lorsque l’embuscade se referme sur eux, il comprend que dans son équipe, il y a un traître. Après avoir échappé de justesse à la mort, ils reviennent aux Etats-Unis, où chaque membre de l’équipe est attendu. Il faudra que chacun atteigne les sommets de son art pour en sortir et démasquer celui qui a trahi…
Critique :
Lorsqu’on va au cinéma pour Expendables, on sait ce qu’on va voir. Et franchement, faudrait avoir grain pour attendre un contenu philosophique, imagé et poétique. La seule attraction du film réside dans son casting, d’ailleurs la campagne marketing été basée sur ça et le principal a été oublié, c’est à dire le scénario. Même l’affiche est sans originalité, je rajouterais même qu’elle est impersonnelle. J’imagine déjà les arguments de Stallone pour convaincre ses potes de le rejoindre “Alors en fait on sera pas mal, ça sera pas des tapettes et même que yaura Schwarzi” Mais il y a tout de même un minimum pour faire monter la sauce, un meilleur développement de l’histoire, des personnages, hors là ce dont on est certain, c’est que le film tourne en une réunion familiale sans intérêt et dénué de sens.
Pourtant, j’avoue que l’idée de mettre que des poids lourds de film d’action au service d’un film rendant hommage a ces bourrins des années 80/90 m’a séduit. Ces nanars qu’on aime tant et qui nous font apprécier encore plus le goût du pop corn. Pendant quelques courtes minutes, on apprécie de voir Stallone, Bruce Willis et Schwarzenegger dans un même plan. Mais on est vite rattrapé par le reste du carnage. Des dialogues complètement ridicules, des scènes d’humour foirées, Mickey Rourke qui nous lâche une tirade qui n’arriverait même pas à faire pleurer Laeticia Halliday (c’est pour dire) Stallone et ses veines qui ressortent de partout, des giclées sang numériques, des personnages clichés, Jet Li passe pour le petit chinois de service, un méchant vraiment méchant, Bref si on doit résumer Expendables, je crois qu’on peut dire que c’est le navet de l’année. Futur carton plein aux razzies ?
Ma note : *
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