Un des grandes force de WordPress, c’est sans doute de proposer une très large bibliothèque d’extensions, actuellement, ce sont plus de 10.000 plugins que vous vous pourriez installer sur votre site. Voilà de quoi passer quelques heures sur le dépôt officiel.
La première des choses à faire avant de se lancer dans une quelconque installation de plugins, c’est de bien définir vos besoins. Qu’est ce qui très important, important, et pas important. Cette étape me semble être un pré-requis indispensable, avec le temps, vous allez vite vous apercevoir que si les plugins peuvent vous simplifier la vie, ce ne sont pas non plus les solutions miracles, loin s’en faut.
La gourmandise en ressource
En premier lieu, sachez que les extensions sont bien souvent gourmandes en ressources serveur. Elles embarquent des fichiers assez lourd en fonctionnalités, et ces dernières vont consommer la puissance disponible de votre machine. Puissance limitée si vous êtes sur un hébergement dit “Mutualisé” (un serveur dont les ressources sont partagées entre plusieurs clients).
Les extensions vont aussi alourdir votre base de données. Toutes ces options super pratiques, il faut bien les enregistrer quelque part non ? Et où croyez vous donc que l’on stock tout cela ? Et bien dans une des tables de la base de données de votre installation WordPress. Et plus précisément, dans la table options, même si parfois certains “gros” plugins se font la joie d’ajouter de nouvelles table à votre base.
Et n’allez pas croire que de désinstaller un plugin allège votre base de données. Du tout ! WordPress conserve bien au chaud toutes les données. Si l’envie vous prend de réinstaller votre plugin ultérieurement, vous retrouvez tout vos réglages. Pratique, mais gourmand.
En ce qui me concerne, ne pas pouvoir nettoyer simplement la base de données lors de la suppression d’un plugin est une véritable faille. J’ai pris le soin de tester les plugins qui se proposent de nettoyer votre base après la suppression d’un plugin, alors, si l’idée est louable, le résultat est encore décevant. L’utilisation est risquée. Vous pouvez perdre certains réglages de plugins encore en fonction. Vous le voyez, ce type d’extension reste réservée à un public avertis.
Votre mini cahier des charges
Vous l’avez compris, il va falloir vous maitriser sur l’empilement des plugins. Il est très facile d’installer des fonctionnalité à tour de bras, cependant, à chaque ajout, c’est un peu de puissance perdu pour votre site. c’est donc un site plus lent, avec par conséquent, le risque de perdre des visiteurs. Pas joyeuse comme perspective, surtout lors du lancement de son site.
Si vous souhaitez installer une extension, c’est sans doute parce que vous avez identifier un besoin que la version de base de WordPress ne peut satisfaire. Alors, gagnez donc tout de suite du temps, et réfléchissez bien à ce que vous souhaitez. Au mieux vous définirez vos besoin, plus vous aurez de chance de trouver l’extension qui fera votre bonheur.
Mais ne vous y trompez pas, vous allez devoir faire des concessions. En tant que débutant, et plus encore si vous n’avez que peu ou pas de connaissances en HTML/PHP/CSS, vous devrez souvent revoir certaines de vos prétentions à la baisse.
prenez alors le temps de réfléchir aux fonctions qui vous semblent être les plus importantes, celles dont vous ne pourriez pas vous passer. Puis allez en descendant. Procéder de la sorte pour chaque extension/fonction désirée. de là, vous aurez les idées un peu plus claires et vous ne serez pas tenter d’installer tout et n’importe quoi sur votre site.
Créer une maquette de test
Une des meilleures solutions de test est de mettre en place un duplicata de votre site sur un domaine « maquette ». Cela va sans dire, vous allez y être un de votre poche, mais l’on a rien sans rien, et tant qu’a faire les choses, autant les faires bien.
Sur ce nouvel espace, vous allez pouvoir monter et démonter votre WordPress à volonté, et ainsi, vous allez pouvoir tester toutes les extensions qu’il vous plaira ! Rien ne vaut une bonne maquette pour tester un plugin ou un autre et se faire la main dessus, sans prendre le risque de peter son site.
Comment bien choisir un plugin ?
Je vais me répéter, mais la maquette est le meilleur moyen de se faire une bonne idée des capacité d’un plugin. De plus, vous ne risquerez pas d’alourdir inutilement votre installation. Si vous ne souhaitez/ne pouvez pas mettre une maquette en place, alors, prenez le temps de bien vous renseigner sur le plugin que vous ciblez. Repérez son nom, et lancer un recherche via votre moteur favoris, puis parcourez les résultats. Vous y trouverez des tutos, des avis, de quoi vous faire une petite idée. dans tous les cas, évitez donc de partir bille en tête., c’est le meilleur moyen de vous prendre une belle veste.
Un autre point à prendre en compte est la langue natale de WordPress, donc des extensions. La plupart sont en anglais. Il en existe quelques unes qui sont traduites en français. Ce ne sont pas les plus nombreuses. Rassurez-vous, la plupart des Hits sont souvent livrées avec une version Fr.
Enfin, pour une fonction donnée, il existe souvent plusieurs plugins. Vous pouvez toujours vous appuyez sur le nombre de téléchargement du plugin, cela peut vous donner une petite idée de la fiabilité de l’extension, mais rien ne vaudra un test en live sur votre maquette.
Le Screencast
Pour finir ce tour d’horizon, voici, à l’intention des plus novices, un screencast qui présente la page des plugins sur le dépôt de WordPress.org.