Il vous suffit de passer le pont qui enjambe le havre de Portbail en direction de la plage pour découvrir sur votre gauche l'épave de l'Angelus qui subit saisons après saisons les outrages du temps...
La peinture qui s'écaille, le bois qui se désagrège petit à petit, la rouille qui corrode la moindre partie métallique, offrent une mine de possibilités de prises de vues pour les nombreux photographes qui s'attardent à son chevet...
Reste pour faire la différence, le moment que vous aurez choisi pour immortaliser l'œuvre interminable de la mer sur le navire agonisant.
Et finalement, celui-ci résiste bien, comme pour nous signifier le formidable instinct de résistance et de conservation des gens de mer et de leurs outils de travail face à l'élément le plus imprévisible de notre planète.
Ôh servir et vieillir
pour enfin mourir
certain de laisser
quelques souvenirs.
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