L'image ci-contre, signée de la dessinatrice iranienne Marjane Satrapi illustre le blog Nouvelles de l'Iran libre hébergé par le site de la revue La règle du jeu, associée à Libération et Elle dans le combat contre la mise à mort (par lapidation ou pendaison, je n'ose pas dire peu importe, la lapidation révélant l'abjection particulière des bourreaux, mais à mon sens, toute peine de mort prononcée et exécutée au nom d'une prétendue légalité est abjecte et étrangère à toute idée d'humanité) de Sakineh Mohammad Ashtiani. Vous trouverez sur ce blog des informations sur les évolutions du cas Sakineh qui est, pour nous, aussi un cas de conscience, une occasion de nous montrer vivants et éveillés au Monde.
Alors que les témoignages, les lettres, les manifestations se succèdent (voir les lettres d'Ariane Ascaride, Charlotte Gainsbourg, Claude Miller, Golshifteh Farahani et autres sur le site de La règle du jeu), je ne souhaite pas faire trop de publicité aux propos choquants d'Eric Woerth, ministre proche des pouvoirs financiers qui se débat dans de pauvres petites affaires de sous-préfecture et qui a poussé le cynisme jusqu'à déclarer être "victime d'une lapidation médiatique". Ses patrons passé (Chirac) et actuel (Sarkozy) auront su, eux, s'élever à la hauteur des enjeux. Sans autre commentaire aujourd'hui, je reviendrai dans un article particulier sur la dévalorisation de la parole publique par ceux-là même qui prétendent encore nous gouverner.
L'urgence est dans la continuation et l'amplification de l'action pour sauver Sakineh Mohammad Ashtiani et, à travers elle, mettre en lumière les crimes d'État qui se commettent ou se préparent au nom de populations qui n'ont déjà plus, contrairement à nous qui en jouissons encore, aucune possibilité d'exprimer leur dégoût et, l'histoire récente de l'Iran (l'Iran entre autres) a montré que même les élections ne sont plus un moyen d'expression pour ces populations.
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