La période estivale nous amène souvent à nous trouver un job d’été pour gagner un peu de sous. A Sydney, je vous avais tenu au courant des petits boulots que j’avais dégoté en tant que femme de chambre, serveuse ou assistante de recherche. Mais à travers ma courte vie, j’ai expérimenté une myriade de jobs, certains géniaux, d’autres barbants, certains sont un début de carrière, d’autres des emplois alimentaires.
Tri du courrier et distributrice de prospectus
Mon 1er vrai boulot, pistonnée par maman. Pas vraiment compliqué lorsqu’il s’agissait de trier les lettres par code postal et de vérifier si elles étaient assez affranchies. Le plus dur fut de préparer les millions de prospectus chaque semaine pour les trainer dans un chariot et les distribuer dans un quartier de 10 kilomètres de superficie. Handicap du jeu : j’ai eu le bonheur d’avoir la mononucléose à ce moment-là. Résultat : une grosse fatigue et 600 francs de plus sur ma paye de 4000 pour un mois. Youhou, j’étais riche !
Assistante commerciale en banque (ça veut dire guichetière)
Mon début de carrière après mon BTS, suite à un stage, j’ai fait pas mal de remplacements chez l’Écureuil. Bonjour Madame, comment ça va aujourd’hui, 20 euros comme d’habitude pour aller chercher votre baguette, on a une nouvelle assurance-vie, je vous prend rendez-vous avec votre conseiller ? Un peu répétitif avec les papis qui te draguent et les combines des interdits bancaires, les gens qui puent, ceux qui t’engueulent parce que t’es la 1ère dans leur champ de vision, ceux qui râlent quand tu leur demande leur pièce d’identité, la caisse qui est fausse, les remises de chèque et les chefs parfois cons qui n’ont jamais fait de guichet. J’ai vite mis fin à cette carrière intérimaire qui me faisait faire des kilomètres, ne me proposait jamais de CDD et ne m’intéressait pas vraiment. Direction les études supérieures.
Conseillère logement
Entre 2 missions pour l’Écureuil, j’ai eu un poste super intéressant pour un organisme 1% qui propose des prêts pour les cautions et l’achat d’un logement. Le salaire était mirobolant grâce aux primes intérim et le boulot super sympa. Petite structure et chef géniales, ce qui m’a laissé l’opportunité d’avoir beaucoup plus de responsabilités qu’en banque. Je complétais les dossiers, je les transmettais pour accord, je recevais les gens en rendez-vous projet. Malheureusement, sans intérim, c’était juste le Smic sans réel poste à pourvoir.
Placeuse
Un des meilleurs jobs étudiant de ma vie. Le soir et certains après-midi, plusieurs fois par semaine, je plaçais les gens pour les concerts à la patinoire Meriadeck de Bordeaux. Ambiance sympa car il n’y a que des jeunes, un peu stressant quand il y a beaucoup de spectateurs en même temps ou qu’on doit placer dans le noir car le spectacle a commencé. Bon plan : les pourboires qui doublent le salaire en général. 2Ème bon plan : la possibilité de rester pour mater le spectacle, gratuitement. J’ai donc pu voir, dans le désordre, le Roi Soleil (4 fois), le Cirque de Moscou, Holiday on Ice, Chimène Badi, Johnny Hallyday (hahaha), Yannick Noah, Michel Sardou… Mais Deep Purple était même pas placé, la loose.
La suite demain !