Il est déjà évident pour tout le monde que les casinos terrestres de France ne sont pas dans la meilleure forme. La concurrence des jeux en ligne a eu son mot à dire dans cette situation, tout comme la baisse de fréquentation et la crise financière. Les 197 casinos français ont enregistré ensemble une baisse de 4% du produit brut des jeux dans les premiers mois de l’exercice en cours. Michel Roger, président du Syndicat des casinos de France, a amplement parlé de la fragilité du secteur à ce jour. Il a signalé plusieurs questions:
- Les casinos indépendants, comme les grands groupes, sont menacés par l’endettement et se confrontent aussi avec la baisse de fréquentation. La rentabilité a visiblement diminué, mais les plus touchés seront les petits casinos. Cela engendrera “une sélection naturelle” à la suite de laquelle ceux-ci vont probablement disparaître.
- Les règlementations plus strictes sur le contrôle à l’entrée des casinos, l’interdiction de fumer et le resserrement du dispositif sur l’alcool ont “contribué” à amener les casinos à cette mauvaise passe. Les casinotiers sont en même temps suffoqués par les crédits qu’ils doivent rembourser qu’ils aient ou non de succès.
- La déréglementation qui s’est passée dans le secteur des jeux en ligne est une chose positive, si la loi est “appliquée avec sérieux et sévérité”. La Française des Jeux jouit quand-même d’un régime préférentiel. Par contre, les casinos terrestres sont victimes de la discrimination en matière de fiscalité.
- Les casinos devraient se concentrer à fidéliser les clients de passage. Un casino doit prêter attention à chacun de ses clients. Il doit être un endroit accueillant et confortable pour revenir à l’esprit d’un joueur comme première option lorsqu’il a l’embarras du choix.