La petite histoire est drôle puisque j’ai découvert Adam Kesher en concert, mais je les ai pris pour Fortune…
C’était en février dernier au concert (non-annulé) de La Roux au Bataclan. La première partie est fraiche, dansante, rock, un peu éléctro ; j’adore !
Grâce à un prospetus distribué dans la file d’attente, je pense découvrir le nom du groupe : c’est Fortune. Rentré chez moi je cherche des infos sur Fortune qui sortent leur premier album en mars 2010. Même si ca ressemble un peu à la première partie de La Roux, je ne retrouve pas exactement les même chansons…
Normal, je découvre quelques semaines après, que le groupe s’appelait en réalité Adam Kesher.
Une fois découvert Adam Kesher, je me suis plongé dans leur « discographie » et je suis tombé sous le charme de ce quintet (non pas Parisien) Bordelais. On ne compte plus leur EP et autres teasers sortis pour annoncer la sortie de leur deuxième album Challenging Nature, aujourd’hui. Après un été maigre musicalement, (excepté The suburbs d’Arcade Fire) on sent que l’heure de la rentrée a sonné.
Le son originel du groupe que je qualifierai de rock laisse place à un son plus dansant, s’inspirant des années 90 et de la musique Californienne des années 80. Quand on sait que le groupe a embauché Philippe Zdar, le producteur de Wolfandg Amadeus Phoenix, on comprend l’évolution des compositions.
Le premier titre Hundred Years Later nous plonge dans cet album enthousiaste, avec un très beau clip (à la fin du billet). Pour ceux qui connaissent les EP, ils retrouveront Hour of the wolf, Attractions et Knock Myself out.
Blue purple, morceau mélancolique, viendra atténuer l’excitation soulevée par les précédents titres.
L’album se déguste plutôt vite, mais l’envie d’appuyer sur le bouton Repeat se fera ressentir dès la fin du titre Julien, Julie qui clôt l’album.
Et c’est reparti pour un tour.
Adam Kesher – Hundred Years Later from Disque Primeur.
L’album est disponible aujourd’hui chez tous les bons disquaires et sur le net : Spotify, Deezer, iTunes.