Pour les particuliers, le Web peut devenir une source de revenu avec la monétisation de contenu mais surtout le e-commerce.
Les moyens ne nécessitant pas de connaissances techniques ou d’investissement sont prépondérants :
- plateformes d’enchères qui permettent de vendre ses produits :
il s’agit pour le vendeur de réaliser une description avantageuse du produit, puis de gérer le conditionnement et l’envoi au client.
- Offres d’affiliation qui permettent de toucher une commission sur la vente de produits :
dans ce cas, le rôle du webmaster est de générer du trafic qualifié sur son site, afin de présenter les produits à un maximum d’acheteurs potentiels.
Mais la tendance du moment c’est le social shopping, un subtil mélange de réseaux sociaux et de e-commerce, que certains se sont bien sûr empressé d’étiqueter e-commerce 2.0.
Créé en novembre 2005, Zlio est le site français de social shopping le plus important :
reconnu par les acteurs du Web (vainqueur des Open Web Awards 2007 catégorie Social Shopping, organisé par Mashable), il est surtout plébiscité par les internautes (plus de 200 000 boutiques).
Le système de Zlio est novateur : au lieu d’une super-boutique qui manque de cohérence, un portail thématique présente le réseau de boutiques créé par la communauté Zlio.
Chacune de ces boutiques propose dans son univers propre une gamme de produits choisie parmi le catalogue de plusieurs millions de références proposé par Zlio.
Le succès du site repose sur la simplicité de mise en oeuvre d’un boutique pour un particulier. Seulement trois étapes sont nécessaires :
création du compte, choix d’un template de boutique, et enfin choix des produits mis en vente.
Une fois la boutique en ligne, l’adhérent obtient une commission de 10 à 15% sur les ventes, sans avoir à s’occuper de la logistique ou de la relation client.
La limite de ce système reste le manque de personnalisation : il n’est pas possible de proposer une identité graphique propre ou une ergonomie repensée, ni de proposer ses propres produits.
Mais l’important est ailleurs.
La valeur ajoutée du système de social shopping tient dans la capacité des adhérents à devenir prescripteurs : c’est en recommandant les produits à leur entourage qu’ils génèrent les ventes.
Ce modèle économique marche plutôt bien.
D’ailleurs, plusieurs concurrents sont déjà en ligne : Xinok, BlogShopping, Zanox, ..