Le mois d’août a été un bon mois pour les sorties. Comme d’habitude, j’attendais pas mal de sorties, surtout qu’il y a eu une petite coupure avec les vacances.
- Baptist 2: Bono enquête toujours sur son passé et découvre que les enfants partis avec lui dans l’espace ont connu quelques modifications, tout comme lui. Le jeune homme comprend que ses pouvoirs son bien réel et il va enfin comprendre une partie du mystère, grâce à la soeur d’un de ses anciens amis.
Un tome qui apporte déjà quelques réponses mais pas vraiment celles que l’on attendait. Alors que le premier tome posait des bases très attrayantes sur un groupe d’enfants envoyé dans l’espace pour le nouvel et dont le contact a été perdu pendant 13 minutes, on avait vraiment envie de savoir ce qui s’était passé.
Le début commence bien avec la confirmation des pouvoirs de Bono, qui peut donc effacer les gens (mais souvent de façon involontaire). Ce pouvoir semble immense mais on voit vite que d’autres enfants sont revenus encore plus puissants. J’ai pensé pendant un moment à Heroes ou X-Men car les enfants prodiges ressemblent à des mutants, en plus du fait qu’ils sont pourchassés par tout un tas de personnes. Pourquoi pas, surtout que l’ambiance est toujours aussi bonne, avec un dessin très noir et inquiétant.
Mais là où je suis moins convaincu, ce sont les explications de la fin qui vire au délire religieux, de manière brutale et lourde. Pas de symbolisme ou de simples croyances, non, c’est vraiment le domaine divin dans toute sa splendeur. Du coup, le thriller intense se change en série religieuso-fantastique sans fond. J’espère juste que ce n’est qu’une surface et que le fond se révélera plus riche et intriguant car sinon, ca sent le gâchis.
- Vampire Chronicles 8: Akabara vient enfin de tout dévoiler à ses amis et ennemis, en présence d’Adelheid, sa reine. Celle-ci termine même l’histoire, qui n’a pas fini de dévoiler des secrets. Le destin du roi vampire est cruel et tragique mais il pense d’abord au bien de tous et n’oublie pas que la Big Mora est toujours un danger.
Vampire Chronicles a un don incroyable: relancer le scénario à chaque tome et avec succès. Ce tome le prouve une fois de plus. Alors que l’on pense avoir tout découvert, de nouveaux éléments en accord parfait avec le début nous sont révélés. En relisant les tomes, chaque éléments trouve une place dans le premier et ne sont donc pas mal venus.
Dans ce tome, on oublie un peu plus les extra-terrestres au profit des révélations sur le destin d’Akabara et d’Adelheid, mais aussi sur la mort de Stella et de l’origine du Cygne Noir. La fin nous laisse vraiment bouche bée et on sait que le dernier tome nous réserve encore des surprises. Certes, il y a beaucoup de blablas mais ce n’est pas inutile si on veut vraiment comprendre tout ce qui se passe.
Les personnages sont toujours aussi bien travaillés et complets dans leurs émotions, en particulier Akabara qui, en plus d’une force qui dépasse l’entendement, se bat contre tous mais pour tous, malgré un nombre important d’ennemis. De grand méchant au début du manga, il passe de héros tragique, au destin incroyable quand on sait tout ce qu’il endure.
Un manga dont j’attends la fin avec impatience car je sais qu’on est pas au bout de nos surprises.
- Saint Seiya: Lost Canvas 13: Alors que Kardia réussit à terrasser Radhmanthe, en y laissant la vie, Dégel arrive enfin au sanctuaire de Poséidon pour lui demander de l’aide. Mais il est interrompu par le général de Poséidon, qui n’est autre que son ami, Unity.
La première partie est mieux que la seconde, avec un magnifique combat entre le Chevalier du Scorpion et Radhamanthe. Leur combat est titanesque et digne des meilleurs épisodes de nos vieux Saint Seiya, les éléments larmoyant en moins. C’est un fait, les chevaliers de Lost Canvas ont autrement plus de classe que les « anciens » qui ont bercé notre enfance.
La seconde partie est plus lente et moins forte en émotion. Je dirai qu’on retombe un peu dans l’esprit fraternel old school, avec un combat entre vieux amis. Dégel est tout aussi charismatique et tourmenté que Camus mais possède peut-être plus de classe.
Ce qui est amusant, c’est qu’on a presque oublié Tenma depuis deux tomes, même s’il réapparait à la fin. Chaque chevalier important a le droit à son moment, voir carrément son tome, ce qui n’est pas plus mal. Cela évite des moments inutiles sur les questions existentiels des héros, comme ce fut le cas dans les anciens. Il n’y pas un ou deux héros, il y en a une multitude. Et puis, cela permet au manga de maintenir un rythme élevé, sans temps mort. En tout cas, je dirai que la fin est proche, si j’en juge par les dernières pages et le fait que beaucoup de chevaliers d’or sont déjà morts.