genre: drame, biopic, téléfilm, mini-série
année: 2010
durée: 2 heures
L'histoire: Le groupe de Carlos, installé à Budapest et protégé par la Syrie, établit des liens avec différents clients, comme la Roumanie et la Lybie. Carlos trafique des armes et apparaît comme une figure majeure du terrorisme européen. La Chute du Mur de Berlin va mettre un terme à cette activité frénétique. Carlos trouve refuge au Soudan, où il est devenu un homme traqué par de nombreux services secrets.
la critique de Eelsoliver:
Ce troisième épisode de la série Carlos reprend là où les choses s'étaient arrêtées dans le second volet. Le terroriste a échoué dans sa tentative de prendre en otages des ministres à l'aéroport d'Alger et a perdu son principal soutien. Entre temps, Carlos est devenu un militaire rompu au combat et aux situations extrêmes. Toujours aidé par des militants palestiniens et les cellules révolutionnaires allemandes, Carlos est désormais protégé par la Syrie car l'homme est aujourd'hui un homme traqué et recherché dans le monde entier.
Sa tête est mise à prix. Carlos est aussi devenu un personnage médiatique qui fait régulièrement la une des journeaux. Voilà une situation paradoxale pour une personnalité forte dont le but est de mettre à genou le capitalisme pour faire triompher sa cause.
Le terroriste est désormais marié avec un enfant. Cette vie de dangers commence sérieusement à contrarier sa femme qui en a plus qu'assez de fuir et de se cacher.
Dans ce dernier épisode, la situation internationale est amenée à changer. On se situe à la fin de la Guerre Froide. Une fin marquée par la Chute du Mur de Berlin en 1989.
Pour Carlos et ses membres, c'est le début des ennuis et la fin de nombreux appuis et soutiens. Carlos n'est plus le terroriste important qu'il était.
La stasi est enfin démantelée et tous les projets de Carlos s'effondrent. Sa femme et plusieurs militants seront alors arrêtés et emprisonnés pour les crimes et les attentats dont ils sont responsables.
La série s'achève sur les destins de chacun, Carlos et ses membres ayant connu leur gloire, en sachant qu'ils ont refusé de s'adapter et d'accepter cette nouvelle situation politique et économique.
Cela marquera aussi la fin de leur combat et de leur idéologie au nom d'actes criminels. Un troisième épisode qui conclut logiquement cette mini-série de qualité.
Personnellement, j'ai un peu moins aimé ce troisième et dernier volet, en raison d'un fin attendue car déjà connue, Olivier Assayas se contentant de suivre l'ordre chronologique de certains événements historiques des 20 voire 25 dernières années.
Note: 14/20