Notre vie est celle que l'on veut parfois, que l'on subit souvent et que l'on rêve bien trop souvent. Trop de personnes chassent le médiocre en s'inventant du mieux. Depuis que je blogue, je découvre avec un savoureux plaisir les étalages malsains d'humains en mal de reconnaissance. Comment croire qu'un thon tombe tous les beaux bruns de la planète ou que le jumeau de Sim a mis Pamela Anderson au fond de son lit voire plus si affinités? Et pourtant la lecture savoureuse d'anecdotes aussi vrais que les seins de la sus-dite personne me remplit d'aise dès que je me connecte sur la toile. Si peu vrai, tellement toc.
Il est une réalité sans faille: notre société est celle de l'apparence. Plus ou moins qu'avant, je ne le sais. Je n'étais pas là pour le dire. Mais là où l'on se différenciait par sa profondeur à présent on affiche ce qui doit faire bien. Il n'y a pas de justesse, il n'y a qu'ajustement. Et l'on se prend à sourire doucement à ces faux-semblants d'êtres bien fragiles. Pourquoi chercher le regard des autres qui n'ont au sens propre par grand chose à faire de vous? Ils sont peu nombreux ceux qui apprécient votre être. Et sembler n'aide pas. Je préfère rester telle que je suis. Et livrer mes tranches de vie avec parcimonie mais en toute vérité. La beauté est ailleurs...