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Etat chronique de poésie 982

Publié le 30 août 2010 par Xavierlaine081

982

Qu'est fatigue quand mains se tendent pour en atténuer la vigueur, 

Que rire et rosée viennent en fléchir le cours ? 

Reste à plonger en cette mer des sérénités qui nous tend sa tendre langueur.

*

Elle demeure pourtant de devoir exister

Envers et contre tout

.

Vivre ou survivre

Quel choix demeure

Lorsque les murs se dressent

Les portes se ferment

L’avenir se dessine

Derrière les fils barbelés

.

Faim et misère

Sous les balcons des repus

Honte et indignité

.

Vivre

Dès lors

Fatigue

.

Violence qui se cache au détour d’après-midi paisible

Haine chevillée au visage qui se tord

Point de trêve aux jours qui s’écoulent

Point de repos

On attise l’incendie

Puis on crie

.

Plus d’illusion à avoir

Nous voici au seuil d’un théâtre

Où se jouent cruauté et cynisme

*

Nous restent les mots

Armes dérisoires

.

Manosque, 25 juillet 2010

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