L’épouvantail est un bon thriller à l’américaine , agréable à lire, bien structuré avec des chapitres courts et bien rythmés, sans aucune longueur, sans lourdeur. Tout va vite tant l’intrigue est habilement menée ! On y retrouve tout ce qu’on aime quand on est amateur du genre, comme moi, entre deux livres plus sérieux . Ceci dit, j’ai un peu l’impression de relire un récit déjà connu et un peu oublié ! J’ai ressenti tout du long une vague impression de répétitions, de redites, de manque d’originalité comme un mélange de plein de choses que j’aime, voilà tout. Ce qui a quand même un peu gâché mon plaisir !
Le journaliste Jack McEvoy apprend qu’il est licencié du Los Angelès Times où il travaillait depuis longtemps. Avant de partir, il doit former Angela Cook, sa jeune remplaçante très ambitieuse qui n’hésite pas à lui piquer ses meilleures idées. Le journalisme est en crise et la concurrence fait rage. Ils vont se heurter très vite à la perversité de «l’épouvantail», un redoutable pro du net et un killer sans pitié comme il se doit. Angela en sera une de ses victimes et Jack McEvoy appellera à l’aide son amour de toujours, Rachel Walling, un agent du F.B.I, excellente pour comprendre la mentalité de tels meurtriers désaxés.
Le cœur de l’intrigue ? Le contrôle des ordinateurs des uns et des autres et même du système de la sécurité de la ville et de la police. On n’est pas loin d’une certaine trilogie suédoise célèbre ! Courses, poursuites, espionnages, errances de bar en bar, amour, méfiance, trahisons et autres surprises habituelles… tout y est… rien ne manque !
Ni extra, ni nul! Correct!
L’épouvantail, Michael Connelly. Ed. Seuil, 495 p., mai 2010 Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Robert Pépin