Edito politique n°120 . de Martine Aubry à Boutin,de Villepin,Sarkozy

L’actualité de la semaine sous tous les angles …

Politique

Le duel de la semaine

Dominique de Villepin – Nicolas Sarkozy

Dominique de Villepin face au durcissement de la politique sécuritaire de Nicolas Sarkozy, notamment envers les Roms, s’offre en héritier de la droite traditionnelle :

Je ne pourrai certainement pas soutenir la poursuite d'une politique inefficace, indigne et dangereuse … Je laisse la rupture à Nicolas Sarkozy pour un rassemblement de tous les Français.

A t’il déclaré sur RTL.

Dans ce concert de critiques envers le chef de l’état, de Villepin a pris une longueur d’avance sur ses collègues et futurs concurrents pour 2012, laissant derrière lui François Bayrou, ni à droite ni à gauche, Nicolas Dupont Aignan, même Christine Boutin (voir Coup de gueule) ou Hervé Morin, un peu muselé vu son appartenance au gouvernement.

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Le Conseil des ministres de la rentrée a lieu à deux mois d'un remaniement qui en inquiète plus d'un :

Bernard Kouchner (Affaires étrangères), Patrick Devedjian (Relance), Hubert Falco (Anciens combattants), Valérie Létard (Technologies vertes), Jean-Marie Bockel (Justice), Fadela Amara (La ville) pourraient faire les frais du gouvernement « plus resserré » annoncé par Claude Guéant

Certains autres, ont profité des vacances pour ne pas en prendre et ainsi rester sur le devant de la scène, afin de ne pas peut être faire partis de la charrette :

Brice Hortefeux ministre de l'Intérieur, Christian Estrosi ministre de l'Industrie, Éric Besson qui réapparu cette semaine.

Dans les nommés en tant que futurs premier ministrables :

Christine Lagarde, Jean-Louis Borloo, Michèle Alliot-Marie, ont fait dans la discrétion.

Mais il reste un outsider pour ce poste, et l’affaire Bettencourt pourrait ne pas lui fermer les portes de Matignon, c’est, on l’oublie un peu pour cette responsabilité Éric Woerth, même s’il y a encore quelques soubresauts via Corinne Lepage.

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A La Rochelle, l’université du Parti Socialiste a été ouvert par Ségolène Royal unitaire et pugnace :

Unis nous sommes, unis nous demeurerons, nous resterons unis quoi qu'il arrive, face aux obstacles.

On a pu voir tous les ténors, ou éléphants si vous préférez comme :

Bertrand Delanoë, Harlem Désir, François Hollande, Laurent Fabius ...

et les éléphanteaux :

Manuel Valls, Arnaud Montebourg, Benoît Hamon, la nouvelle garde qui a du mal à faire son trou.

Martine Aubry a clôturé dimanche avec un long discours de 1h30.

En présence de tous elle a durcit le ton :

Le président de la République a choisi la polémique, nous choisissons la politique.

Avec humour … noir :

Si l'endettement et le déficit étaient un sport olympique, on aurait remporté l'or.

Martine Aubry a qui on ne donnait pas un kopeck il y a deux ans pour réussir, semble … pour l’instant … tenir ses troupes, avec un absent, présent dans l’esprit de tous : DSK, qui caracole en popularité toutes tendances confondues.

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Coup de gueule

Christine Boutin a réagit après la déclaration de Benoît XVI sur l'affaire des Roms en laissant entendre clairement un possible divorce entre le Parti Chrétien-Démocrate (PCD) et l'UMP :

C'est la première fois que j'ai des demandes aussi nombreuses de mes adhérents pour que nous quittions notre association avec l'UMP.

Très bien qu’elle réagisse si l'affaire des Roms la dérange, même si ce n’est qu’après que le pape eut parlé, mais, elle oublie, et en fait un de ses chevaux de bataille, les 200 000 enfants issus de couples homo-parentaux en continuant à s’opposer au mariage et l'adoption par les couples homosexuels.

Deux poids, deux mesures, l’un ne devrait pas empêcher l’autre, et cette dame devrait essayer de s’ouvrir un peu aux gays, même si elle dit en être l’amie.

Drôle d’amie !

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A la semaine prochaine …