Jésus sur la croix,arrive en sa dernière heure,
Il appelle l'ami jean pour un dernier voeu.
L'apotre,cerné de légions est pris de peur,
Le Christ lui dit de croire en lui,le voyant douteux...
Jeannot pense à ses trois ans et s'en va fougueux...
Le chemin est semé de Romains,quel malheur!
Le premier rencontré lui confie cet aveu,
Qu'après lui manquera un membre supérieur.
L'encloué le sentant coincé,crie avec coeur,
Qu'il faut venir,meme s'il doit subir le feu.
Sa foi laisse un bras à l'impériale fureur.
Hélas pour lui,se dresse un autre sourcilleux...
Le soldat répéte sur un ton sentencieux,
L'identique péril que son prédécesseur.
L'amputé lui quémande un sauf conduit gracieux,
L'obtu le manchotte en réponse à sa faveur.
Le préféré poursuit alors son dur labeur,
Une fois encore un légionnaire orgueilleux,
Lui prédit une coupe au niveau inférieur.
Suivent les appels de la vedette des lieux...
Saint Jean ne pouvant plus écrire depuis peu,
Perd sa jambe en suivant les conseils du seigneur.
Un énième garde libère le boiteux
De sa guibole d'un coup de lame sans coeur.
L'homme tronc,parvient,sur les dents,fou de douleur,
Au bas du crucifié,mais o combien heureux.
Le Nazaréen lui révèle avec ferveur,
Comme il voit si bien sa maison depuis son pieu.