James Davis : poème "Maternelle"

Par Illusionperdu @IllusionPerdu


Entendez-vous, Madame, ces percussions,
Qui comme un tambour résonnent en votre propre chaire?
Ce bruit qui coule en vos veines comme la plus jolie des chansons
Et vient rosir vos lèvres des rares baisers des soirs éphémères.

Douceur aux coeurs dodus d'amour enchaînés l'un à l'autre,
Elles tirent sur son voile encore trop fragile,
A mesure des pas qui le séparent du votre.
Les joues chatouillées de vos doigts agiles,
Les peurs s'endorment en silence,
Alors je souris rassuré de votre agréable présence.
Le nez caressé par la soyance de vos cheveux,
Vous me baiser le front rêveur
Soulagée de me savoir plongé dans ces lieux,
Un pays de mille feux où les secondes durent des heures.
Votre parfum embaume le tissu de mes draps.
Je la respire détentu la poitrine gonflée d'Amour.
Il est cet Ange de mes nuits que je ne vois pas
Invisible, cette âme me suis et veillera toujours.
Je vous sens à mes côtés
Et devine vos tendres pensées
Qui dansent autour de mon coeur reconforté
Comme un papillon sur une fleur et me font frissoner.
Ainsi je sais, heureux de ne plus douter.
Je monte la main tenue par Elle.
La Lune éclairait le chemin guidé des hirondelles.
Morphée, légère et jolie, pouvait m'emmener.
Je vous aime maintenant Dame de mes couchés
Je vous aime pour l'éternité Douce Maman adorée.
Pierre.M