Dans l’optique de la votation cantonale vaudoise du 26 septembre sur la gratuité du tribunal des Baux, le Centre patronal matraquera la semaine prochaine avec une pub choc, une pub trompeuse et populiste qui n’a rien à envier à celles de l’UDC :
« Les contribuables n’ont pas à payer pour ceux qui enfreignent la loi » nous dit le message.
Ce genre de campagne montre à quel point ce centre n’est qu’un repère de friqués cherchant notamment par tous les moyens à limiter l’accès à la justice à des locataires souvent maltraités par des propriétaires peu regardants.
Il n’est que de compulser le Matin de ce dimanche pour apprendre que même l’avocat Micheli, qui fut un chantre de l’ASLOCA en son temps, pense maintenant à ses petits sous et à sa retraite en gérant des immeubles à la mode du « Centre Patronal ».
Car qui a dit que de faire respecter ses droits était synonyme d’enfreindre la loi ?
Plutôt que d’utiliser leur fric pour ça, la bande du député Olivier Feller, qui est derrière tout ce bastringue ferait mieux de contrôler le fonctionnement de ce tribunal des baux qui est une véritable catastrophe.
Le restant de la colère de dieu lui servant de juges « professionnels » et son greffe n’étant qu’un bazar indescriptible dirigé par des mégères qu’il est préférable de ne pas croiser, même pas au téléphone.
Avant donc d’imaginer même le rendre payant, il conviendrait de le rendre normalement performant, car actuellement, ce sont les justiciables qui pourraient envoyer leurs factures à cette cour des miracles à qui il faut au moins deux ans pour rendre un jugement, généralement erroné.
En attendant, l’Assemblée constituante vaudoise a voulu ce tribunal expressément gratuit : que l’on respecte donc l’esprit des constituants de 2003, qui ne sont pas encore devenus des ancêtres débiles.
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