Marc Santo-Roman est un GMI toulousain qui n'a pas de tabous et dit clairement ce qu'il gagne. Devenu GMI en 1995, il devait gagner dans les 15000 francs par mois alors qu'il était l'un des meilleurs français. Il n'a jamais donné de cours et tirait son revenu de la compétition, surtout des tournois individuels. Il jouait avec Lyon Oyonnax a l'époque où Michel Noir s'occupait du club qui disposait ainsi de certains moyens.
Depuis 5 ans Marc Santo-Roman a pratiquement arrête les échecs. Il est devenu professionnel dans le Backgammon, a fait partie de l'équipe de France et gagnait autant que dans les échecs. Aujourd'hui il joue au poker, uniquement par internet, à peu près 20 heures par semaine et gagne a peu près la même somme 2000 à 3000 euros par mois.
Pour Marc, un des grands problèmes du jeu d'échecs, ce sont les dirigeants de club qui parfois font beaucoup de difficultés pour payer les joueurs.
On peut voir Marc Santo-Roman comme représentatif de la profession de joueurs d'échecs professionnel. Pas dans les meilleurs mondiaux mais d'un très bon niveau échiquéen mais aussi intellectuel. On peut comprendre dans ce qu'il dit que ses facilités l'ont poussé vers d'autres disciplines plus faciles à gérer financièrement. En effet le monde du jeu d'échecs est géré par des amateurs dont certains ont parfois du mal à payer les professionnels, ce qui provoque des relations tendues.
2000 à 3000 euros est un salaire tout à fait correct mais il laisse tout de même songeur car il concerne une élite de joueurs. Dans d'autres métiers, à compétences égales, on peut penser que le salaire serait beaucoup plus élevé.