Nicolas Sarkozy «assume» les pertes en Afghanistan… fastoche !

Publié le 28 août 2010 par Kamizole

Pertes en Afghanistan: Sarkozy “assume” ais-je lu vendredi après-midi sur un Flash Info du Figaro reprenant une dépêche de l’AFP du 27 août 2007… Fastoche : le Tartarin de l’Elysée envoie les autres au casse-pipe ! Il serait au demeurant bien infoutu d’être à leur place : il n’a pas dû apprendre grand chose pendant son service militaire, planqué bien à l’abri au ministère de la Défense, boulevard Victor. La France n’a rien à faire dans cette galère où nous a entraîné depuis bientôt 9 ans ! – résultat : zéro pointé sur toute la ligne… - un autre crétin va-t-en-guerre du même acabit : George Bush Jr.

Au lieu de décider d’un retrait – l’idée est dans l’air dans de nombreux pays de la coalition – il persiste et signe : la France «restera aussi longtemps que nécessaire» en Afghanistan. Il peut très bien faire semblant de compatir à la mort des deux nouvelles victimes, laquelle semble bien être – encore une fois ! – victime du fléau des «tirs amis» titre de l’article d’Isabelle Lasserre dans le Figaro du 25 août 2010. Preuve supplémentaire s’il en était d’une incohérence manifeste dans le commandement allié et du manque de coordination dans les opérations militaires.

Nicolas Sarkozy pouvait très bien rendre hommage aux deux militaires et leur remettre la Légion d’honneur à titre posthume. Mais comment le croire quand il ose nous jouer la grande scène du IV, la main sur le cœur ? «Je mesure et j’assume les responsabilités qui sont les miennes lorsque nos soldats sont engagés au péril de leur vie (…) Je porte en moi la tragédie de chacune de ces vies interrompues dans la fleur de l’âge»

Du chiqué ! Il ne “porte” rien du tout… Ses prétendus bons sentiments sont du toc, de la pacotille. Sentant le mauvais acteur qui “surjoue” en permanence. Commedia dell’Arte… masque compris ! N’oubliez surtout pas qu’il est connu pour être «l’homme qui riait dans les cimetières» ! Vous chercheriez en vain chez lui la moindre étincelle d’humanité, d’amour des autres. Il suffit d’ailleurs de regarder la photo que j’ai trouvée sur la cérémonie de Fréjus : là encore, Sarko ne peut s’abstenir de sourire ! sans doute le contentement d’être le point de mire ?

Il ose dire «Notre sécurité ici en France repose aussi sur notre engagement là-bas. La barbarie ne peut pas l’emporter contre la démocratie» ! La barbarie est déjà plus qu’omniprésente en France sans qu’elle doive quoique ce soit aux Talibans mais bien plutôt au foutoir économique, social et humain de l’ultralibéralisme : «le poisson pourrit par la tête» selon un proverbe chinois (?). La tête est complètement pourrie et ça fouette grave au sommet de l’Etat.

Quant à la démocratie, ses jours semblent aussi comptés que la civilisation : moribonde. Je n’aimerais pas voir jeter la dernière pelletée de terre sur son cercueil…