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James Davis : poème "La Belle Aux Fleurs Givrées"

Par Illusionperdu @IllusionPerdu

« Je rêve de vous près d'un fleuve paisible,
Endormie sur un parterre de fleures glacées,
Révélées par l'éclat de la Lune qui les faisait scintiller.
Je suis un papillon blanc et me pose sur vos lèvres inaccessibles,
Décolorées par la soif d'un Amour brûlant attendu depuis trop longtemps,
Espérant patiemment votre réveil paresseux émerger de vos rêves Amoureux.
Vous êtes la Dame des Neiges tombée du fier cheval Blanc
Censé vous conduire au Château du brave et beau Messire Charmant,
Un lieu promit pour y vivre belle et heureuse entourée vos nombreux enfants
Sans vieillir, dans un bain de Jouvence choyée jusqu'à la fin des temps.
Mais les promesses d'un Rêve ne valent pas plus que celles de notre Monde,
Et les baiser du Prince sont fait des lèvres de son ignoble imposture,
Suçant la Passion qui rendait les votre chaudes et rubicondes.
Je vole à votre sein refroidi, écoutant les plaintes que votre coeur murmure,
Un chant glacial pareil aux atroces hurlements du loup
Aussi un appel au secoure de ce mal nauséeux qu'est la solitude.
Des lucioles apparaissent et flottent autour de Vous,
Eclairant de leur faible lumière votre bouche pâle et violette hantée de vicissitude.
Je me hâte à votre oreille que je chatouille de mes jolies ailes,
Pour y chuchoter combien je vous aime et vous avouer mon affreux Désir,
Celui de faire rougir vos lèvres avant que ne se prononce mon ultime soupir.
Ainsi je rejoindrais les hauteurs céleste où danse cette Hirondelle si chère,
L'Ame de mon tendre Amour perdue arrachée à mon coeur resté sur Terre,
Et où naissent les flocons de ses Larmes cristallisées par les défunts sanglots.
Elle pleure et la neige tombe, recouvrant l'herbe gelée d'un épais manteau blanc
Je suis un petit papillon noir aux lourdes ailes victime du plus dangereux fléau.
L'Aurore et ses couleurs vives pleine de nostalgie réfléchie par la neige,
Transformait cette fourrure blanche en un lieu d'Amour habité de sentiments.
Vous marchez aux côtés de Notre Lune qui là haut vous protège
Et disparaissez avec elle à mesure que le jour se lève.
Je vole vaillamment vers vous face au vent anéanti de votre départ prématuré,
Rêvant de vous voir une brève fois, avant que vous volatiliser là où tout s'achève »
Pierre.M


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