Faire face à une feuille blanche est, parait-il, redoutable même quand on est un professionnel de l'écrit. Alors, rendez-vous compte : écrire au maire pour réclamer, se plaindre ou le féliciter (ce qui est plus rare) exige de prendre son courage à deux mains et de se jeter à l'eau en espérant être pris en compte et au sérieux. Au lieu de cela, le maire se pourlèche des demi-fautes, des erreurs de syntaxe ou des phrases mal construites.
La question que je me pose est la suivante : qui est le plus ridicule ? Le citoyen qui ose ou le maire qui glose ? Le journal La Dépêche a répondu à la question en fustigeant un comportement hautain, méprisant, conforme à l'image que les Lovériens, de plus en plus nombreux, se font du premier magistrat de leur ville.