"Les tribulations d'un Réunionnais en Chine". C'est le titre
d'un article élogieux consacré à Jacques de Chateauvieux, "petit
bonhomme rond et pressé", dans le dernier Nouvel Observateur.
"La possibilité de rencontrer Dieu dans la vie ordinaire, de se
sanctifier par le travail". Le big boss de Bourbon, porte-étendard de
la 73è famille de France en matière de fortune financière, explique
ainsi son adhésion à l'Opus Dei dont il est un membre éminent.
La révélation aurait eu lieu en 1968, quand d'autres jeunes gens
pensaient plutôt révolution. Et quand lui ignorait encore, fils de
bonne famille des anciennes colonies, qu'il irait un jour se cacher
derrière une église pour de vilaines manières morales et commerciales
que la justice en son temps réprouva.
La sanctification par le travail, apprend-on dans l'article (on
ne sait jamais tout), passe entre autres par une série de "niches"
trouvées au Vietnam, dont l'exportation d'arbres de Noël en plastique.
Bon... tant que Jacques de Chateauvieux n'envisage pas
l'exportation vers Hanoï de niches de Noël en plastique, je veux dire
de crèches et petits Jésus, l'honneur de l'Opus Dei est sauf.
Le Corsaire