J’ai ressorti de mon PSN un jeu acheté il y a un an. En novembre 2009 une promo sur BurnOut Paradise était proposée sur le PSN. Un peu déçu au premier abord j’ai replongé ces dernières semaines dans Paradise city. Et je dois avouer qu’une fois le jeu pris en main je commence à profiter de son potentiel.
100% gamer ce ButnOut Paradise fourmille de détails, c’est peut-être ça qui est un peu déconcertant aux premier abord. Une fois les rouages du jeux assimilés, on peut entamer une partie et avoir un objectif. Chose impossible au départ. Les menus, les modes multi, les 400 km de route, sont des éléments de jeu qui déconcertent vraiment. D’autant plus que le concept Burnout tranche totalement avec les précédents épisodes. Ce Paradise, c’est un monde ouvert ou le joueur évolue avec une voiture ou une moto et doit boucler un nombre d’épreuves incalculables.
EA Games aux commandes du jeu et Criterion en développeur. Un cocktail explosif qui nous proposera très prochainement le prochain NFS: Hot Pursuit. Burnout Paradise se joue à 300 à l’heure avec deux vues possibles: capot et 3ème personne. Les deux sont parfaitement jouables et la prise en main est directe. De quoi démarrer des runs et des parties free même avec un niveau débutant. La force du titre reste sa facilité à être exploiter au pad. Pour ce qui est de la gestion de carrière il faut un plus de motivation… Qu’importe, l’essentiel d’un jeu est là. Le plaisir est bien réel et j’ai pris un énorme pied à faire des records de wheeling en moto. Les modes de jeux proposés sont assez sympa. De la course de base au traqueur, en passant par des phases de folie douce.
A l’inverse, la quantité d’épreuves à de quoi me perturber. j’enchaîne des records sans trop savoir à quoi cela correspond. Je ne sais toujours pas comment améliorer des caisses et des motos. J’ai par contre bien compris que je pouvais acquérir d’autres véhicules avec ma carte bleues. Il reste néanmoins que l’ambiance général du jeu est plutôt flatteuse. Les décors défilent à vive allure et le contenu est complet. Ni une bombe, ni un nanar, Burnout Paradise est un opus qui a manqué le coche. Un peu trop complexe pour les novices et bien trop exploité pour les fans. Une sorte d’ovni que je retrouve avec plaisir et qui me fait dire que je suis peut-être passé à côté d’un joli titre.
En résumé j’ai de « goods vibriations’ » pour Paradise. Il a l’avantage d’être frais et sans prise de tête. Un jeu accessible qui donne immédiatement ce que l’on attend : du plaisir pour peu que l’on s’y intéresse. N’est-ce pas là le principe même d’un titre réussi ?