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James Davis : poème "Rose des Sables."

Par Illusionperdu @IllusionPerdu

Allongée, elle écoute la chanson des mélancolies flotter.
Autour le monde, aride aux lueurs de vermeilles,
Lui rappelle cette île et le temps d'un passé détesté.
La nuit soupire et le vent siffle la mélodie des frayeurs
Un cauchemard ambiguë puis l'épilepsie des heurs.
Les boutons pourpres de colère mouillés par la pluie
Enflent chaque nuit à mesure que la Lune s'arrondie.
Une douceur arosée d'aiguilles pointues de jalousie
Saignait jusqu'aux lendemains chaleureux qui séchaient ses plaies
Rendant les bourgeons dur et charbonneux au mois de Mai.
Les pétales éclosent, urticants de couleurs fascinantes
Au simple regard évanouit du pouvoir qui les hante,
Celui de transformer les rêves et de torturer les voeux
Une fontaine aux folies d'opium, puis le parfum des adieux.
Mirage de noirceur et basses aux funérailles,
La pupille voilée par la brûme d'un amour évaporé
Dévoilait l'isolement des songes supplicieux exilés.
Chante donc les sombres murmures de la grisaille
Sur les dunes aux pissenlits messagers des secrets
Partage leur tes craintes qui les feront s'envoler.
Elle pleure les yeux maquillés d'insolance,
L'âme malade écoeurée d'un vertige qui lui offrait l'existance.
Changée en une statue de gypse au fil du temps écoulé
Sous le vent des peurs murmurées aux pissenlits emportés,
Les joues érodées des chagrins déguisés de comédies,
Il ne restait plus que ce coeur éplûché aux allures de Rose enfin fleurit
Parmis l'étendue du désert, celle de sa tendresse infinie.
Pierre.M


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