Douce enfant,
Qui au lieu de tenter mon péché
Devrait se retirer au couvant,
Afin d'éviter, et j'en suis navré,
Mes folles idées notamment celle de l'embrasser.
C'est vrai Seigneur et pardonnez-moi,
J'ai ignoré votre loi mais je suis un homme de peu de foie.
Elle a des joues rose et ferme, comme le serait le plus mûre des fruits,
Triste lieu de peines puisque c'est sur celle-ci qu'elles s'enfuient
Et si je pouvais compter la douceur de sa peau,
Les ailes de tes précieux anges en seraient jalouses.
Oh mon Dieu ses lèvres, comparable aux pétales du coquelicot
Ne sont-elles pas plus jolies que celles de tes secrètes épouses?
La couleur de ses yeux enragerait Vénus
Car elle n'existe que dans les paradisiaques eaux d'un légendaire Océan.
Sans dire son caractère piquant comme les épines du cactus
Mais sage comme les mots d'un mourant.
Peut-être me mets-tu au défit?
En m'envoyant un de tes anges censé taire mes envies.
Si tel est le cas-tu m'envoie désolé.
Vivre aux paradis ou croupir à ses pieds,
Le choix est facile et je choisis d'être asservi.
Je t'en pris Lucifer, tu sais ce qu'il te reste à faire.
Marque-moi de tes flammes avant de me mettre aux fers,
Que t'appartienne mon âme et mon coeur qui ont trop souffert
Car je vois nul endroits où reposer en paix si ce n'est l'Enfer.»
Pierre.M