C'est attiré par la couverture assez réussie de l'édition anglaise (on dira tout ce que l'on veut mais je trouve souvent les couvertures des livres qui sortent en Grande Bretagne et dans les pays anglo-saxons assez réussie le plus souvent) que j'ai été amené à m'intéresser au livre de Scarlett Thomas The End s lof Mr Y, traduit assez judicieusement d'une toute autre manière en français: La Fin des mystères. Comme le livre est traduit en français et que je n'avais pas trop envie de tester l'aventure en VO avec ce livre, je l'ai acheté en poche. La couverture est moins jolie mais bon, passons. Le début est assez époustoufflant. On suit avec plaisir les aventures assez étonnantes de cette jeune thésarde fauchée qui est amenée à mettre la main sur un ouvrage qui va l'entrainer dans des aventures incroyables. Même les quelques scènes érotiques qui pourraient paraître détonner participe un peu de cette ambiance baroque où l'on trouve de la philosophie, de la littérature, de la physique quantique. Ceci dit, plus on avance, plus on se demande si le livre va tenir sur la longueur et en fait plus on avance, plus on est déçu car l'alchimie entre tous les éléments ne prend pas. L'auteur dans ses Remerciements placées à la fin de son histoire écrit: Ian Stewart m'a prévenue qu'en raison de son épilogue (je serais tenté de dire bien avant l'épilogue moi !), ce roman pourrait être lu comme un histoire "sans queue ni tête mais avec Dieu". C'est au final la principale faiblesse de ce livre qui est prometteur, intéressant à plein d'égard mais n'arrive pas à tenir les promesses tacites du début. On s'attend à quelque chose de géant et au final le soufflé retombe trop vite. Je ne suis pas tout seul à le penser, au hasard là où le lecteur écrit : My one complaint is, I'm afraid, a serious one. And it's something that afflicts even the most experienced novelist: the allure of the pat ending, the ending that will tie everything together for the reader. Ms. Thomas has tacked on an unneeded epilogue that honestly made me cringe. I like when the author lets the reader have their own final interpretation of the book's events; this shows me that the author trusts me to contemplate and understand their work. So I'm going to pretend that the epilogue never even existed. Le côté bancal de ce livre explique peut-être que les autres livres du même auteur soient toujours inédits en français : PopCo et Our tragic universe, c'est un peu dommage car tout imparfait que soit La Fin des mystères, cet ouvrage en vaut bien d'autres et il y a un potentiel à suivre. Si je les lis, je vous tiendrais au courant, promis !