genre: drame, biopic, mini-série (interdit aux - 12 ans)
année: 2010
durée: 1h50
l'histoire: A la tête d'un groupe de six hommes, des gauchistes des Cellules révolutionnaires allemandes et de militants palestiniens, Carlos prend le contrôle du bâtiment de l'OPEP, retenant en otages les ministres et les délégations qui les accompagnent.
la critique de Eelsoliver:
Dans ce second épisode, Carlos devient l'un des terroristes les plus recherchés. Il crée tout un réseau autour de lui et trouve l'appui d'un certain Waddie Haddad.
Ce dernier compte sur lui pour accomplir une mission et faire triompher leur cause. Pour cela, Carlos accompagné de militants palestiniens et d'hommes appartenant à la stasi, prend en otage des ministres à l'aéroport d'Alger.
A partir de là, Carlos devient la nouvelle coqueluche des médias. Et c'est bien sur cette nouvelle dimension qu'insiste ce second épisode de la trilogie Carlos.
Malheureusement, Carlos devra opérer un choix entre sa nouvelle image, ses convictions et ses propres contradictions. Résultat des courses (façon de parler...), il finira par délivrer les otages.
C'est un peu le début de la fin puisque son soutien, Waddie Haddad, ne lui fera plus confiance.
De ce fait, Carlos sera obligé de fuir au Yémen et de monter son propre mouvement, toujours avec l'appui des cellules révolutionnaires allemandes.
C'est aussi dans ce second épisode que Carlos devient un soldat aguerri et rencontre ce qui sera sa future femme. Après son attentat contre quelques ministres à l'aéroport d'Alger, Carlos deviendra alors un mercenaire obéissant au service des Etats les plus offrants, le tout couvert par une pseudo-idéologie marxiste. Mais l'homme commence à changer.
La cause qu'il était censée défendre au départ commence doucement à s'écrouler. Olivier Assayas livre un second volet tout aussi intéressant que le premier, voire même légèrement supérieur.
On appelle cela un véritable tour de force pour une mini-série passionnante.
Note: 17/20