L’été, c’est le moment où ma passion pour la lecture reprend le dessus. En vacances, pas d’ordi, pas trop de téléphone, juste un transat ou une serviette posée sur le sable.
Mange, prie, aime d’Elizabeth Gilbert :
Je m’attendais à complètement autre chose quand j’ai ouvert ce bouquin. On en entendait beaucoup parler, j’ai discuté avec plusieurs personnes qui l’avait lu, j’avais donc hâte de le dévorer.
Je n’ai pas été déçue, l’histoire est captivante et nous parle du parcours difficile de cette femme complètement noyée par sa vie qui décide de prendre du temps pour elle et pour se trouver. J’ai aimé tout ce qu’elle a découvert pendant ses voyages, le partage avec les gens qu’elle rencontre, les connaissances qu’elle engrange et les plaisirs qu’elle découvre. Je me laisserais bien tenter par la période « Italie » où elle mange tout ce qu’elle désire tellement ça a l’air délicieux de passer sa vie à manger, boire du bon vin et apprendre l’italien.
Le côté qui m’a plutôt surpris est la forte présence de la religion quelle qu’elle soit. La narratrice ne croit pas en une religion particulière mais c’est sur la foi qu’elle repose son chemin vers le bonheur. Moi qui ait du mal à croire que le foi peut nous apporter beaucoup de choses, j’ai eu du mal à accrocher avec ces idées.
Mange, prie, aime est néanmoins un très bon bouquin qui nous fait réfléchir à notre existence. J’ai hâte de voir le film feat Julia Roberts pour voir ce qu’ils ont fait de l’histoire.
Geïsha , d’Arthur Golden :
J’avais aperçu le début de l’adaptation cinématographique, ce qui m’a donné l’envie de lire et d’en savoir plus sur la vie d’une geïsha. L’histoire est captivante, on en apprend beaucoup sur les relations hommes/femmes au Japon, sur la façon d’exprimer ses sentiments. On découvre aussi de façon plus complexe le métier de geïsha qui est souvent caractérisé par le simple mot « prostituée » alors qu’il en est autrement. Une geïsha est beaucoup plus glamour qu’une simple prostituée, elle est une compagne de soirée plus qu’une vendeuse de sexe, elle doit toujours être parfaire, maîtriser un ou plusieurs art, être agréable et cultivée… Et elle n’a pas le droit à l’amour.
Je vous conseille ce romain qui est captivant et qui vous surprendra sur la difficulté de devenir geïsha.
J’ai aussi lu le tome 8 de l’Épée de Vérité mais je ferais un billet dédié spécialement à cette saga.