L'association Cohésion sociale et libertés républicaines (CSLR) organise, samedi et dimanche, ses Universités d'été 2010, au WTC de Jarry - Baie-Mahault.
Trois questions à Amédée Adélaïde, président de l'association.
Pourquoi organisez-vous les « universités d'été » ?
Dès sa création en mars 2009, l'Association s'est fixée pour objectif d'être présente dans le débat public et d'y représenter la « Majorité silencieuse » avec des propositions conformes aux souhaits profonds de la population. Nos premières universités furent un succès. Nous avions abordé la gouvernance et les institutions, de même que la représentativité des élus locaux ou l'exercice du pouvoir et publié ensuite Propositions pour une Guadeloupe cohérente. Ce n'était pas en brisant le cadre institutionnel dans lequel nous évoluons que les changements se produiraient. Notre position n'a pas changé. Ces « Universités d'été » 2010 seront l'occasion de poursuivre le dialogue, la réflexion et compléter nos propositions pour en faire un vrai « projet pour une Guadeloupe cohérente » .
Vous avez prévu deux jours de débat. Quel en sera le contenu ?
Les travaux débutent samedi en présence d'invités de Guadeloupe et de Métropole. Parmi eux, Yves Bonnet, ancien préfet de la Guadeloupe, Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de droit constitutionnel, Manuela Marie, adjointe au maire de Treil-sur-Seine et vice-présidente du Comité-Paris de CSLR... Les participants se répartiront en ateliers, un moment de dialogue, d'échanges, d'idées et de prises de positions conformes aux buts et objectifs de l'Association. Le lendemain, nous débuterons par la restitution des débats de la veille, puis suivra une table ronde sur les réformes territoriales, le chef d'entreprise et son rôle dans la société civile.
Vous inscrivez-vous dans le débat du projet guadeloupéen initié par les Collectivités ?
Bien sûr, nous entendons y participer. La question de l'évolution institutionnelle a été lancée par le président de la République après les événements de 2009.
Il y a trois options :
le droit commun institutionnel,
l'assemblée unique et un seul président ou
la collectivité unique.
Nous optons pour le droit commun institutionnel. Sa ki bon pou zoi bon pour kanna. Nous n'aurons rien à négocier avec l'État. Chaque président gardera ses pouvoirs et le droit commun nous amène une stabilité dont nous avons grand besoin pour ramener la confiance et, par la suite, des investisseurs. Le débat ne fait que commencer.