au-dessus de ma tête les yeux ouverts je broie de l'air, je te regarde je me garde de me dire : "prends-garde à toi" c'est beaucoup, c'est si peu quand je vois défiler les cent ans à venir qui sont là, déjà, tout est dit avant que d'être achevé, la fin justifie le hasard, et moi et toi, aujourd'hui multipliés dans ces pales, à l'infini, j'attends je m'étends je me couche, regarde le plafond de la chambre basculer dans mes yeux, un seul un rai de lumière les fait cligner, me répond, répand ton nom, désir terminal débarcadère d'or
ventilateur
au-dessus de ma tête les yeux ouverts je broie de l'air, je te regarde je me garde de me dire : "prends-garde à toi" c'est beaucoup, c'est si peu quand je vois défiler les cent ans à venir qui sont là, déjà, tout est dit avant que d'être achevé, la fin justifie le hasard, et moi et toi, aujourd'hui multipliés dans ces pales, à l'infini, j'attends je m'étends je me couche, regarde le plafond de la chambre basculer dans mes yeux, un seul un rai de lumière les fait cligner, me répond, répand ton nom, désir terminal débarcadère d'or
au-dessus de ma tête les yeux ouverts je broie de l'air, je te regarde je me garde de me dire : "prends-garde à toi" c'est beaucoup, c'est si peu quand je vois défiler les cent ans à venir qui sont là, déjà, tout est dit avant que d'être achevé, la fin justifie le hasard, et moi et toi, aujourd'hui multipliés dans ces pales, à l'infini, j'attends je m'étends je me couche, regarde le plafond de la chambre basculer dans mes yeux, un seul un rai de lumière les fait cligner, me répond, répand ton nom, désir terminal débarcadère d'or