Comme on le sait, dans le célèbre ouvrage de Victor Hugo, “Notre Dame de Paris”, le bossu Quasimodo a cru pouvoir sauver la belle gitane Esméralda en l’entraînant à l’intérieur de la cathédrale où le droit d’asile était assuré.
Mais on n’échappe pas ainsi au destin. Accusée d’un meurtre qu’elle n’a pas commis, la belle gitane ne pourra être sauvée et subira la peine de mort par pendaison. Heureusement, nous sommes au XV° siècle!
Vagabonde légère dansant sur le parvis de la cathédrale,
Esméralda sait très bien que sa beauté attire les hommes, mais a-t-elle conscience de l’incroyable force de haine déclenchée par son refus de leur appartenir, eux qui régissent ce monde auquel elle n’appartient pas?
Figure emblématique avec Carmen de notre littérature, toutes deux incarnant la liberté et le pouvoir prétendu maléfique des bohémiennes de tous les temps, Esméralda semblait une silhouette démodée, n’appartenant plus qu’aux réminiscences de notre partimoine littéraire. Le sang a beau couler à flot dans Carmen, et plus encore dans le dénouement de “Notre Dame de Paris”, voilà des histoires du passé hautes en couleur, mais aseptisées par le temps, données à lire à nos bambins et montées en films ou en comédie musicale.
PLus rien à voir avec la réalité! La peine de mort a été supprimée .
Pour le reste, on se demande…
-Photo enpruntée à l‘Express illustrant l’article “L’ONU critique la France pour sa politique sur les roms”
-Plus haut, photo d’ Hélène Ségara en Esméralda dans la comédie musicale “Notre Dame de Paris”