Quand on évoque les voitures allemandes (Audi, BMW, Mercedes, Opel, Volkswagen…), les compliments ne manquent pas. L’une des qualités souvent citées est leur fiabilité.
C’est assurément vrai des voitures neuves, beaucoup moins des occasions.
Les voitures allemandes s’useraient-elles plus vite, alors qu’on vante également leur robustesse ?
Non, mais certains vendeurs peu scrupuleux vendent des voitures arrivées en bout de course en les faisant passer pour des occasions récentes.
La méthode est simple : un coup de tournevis dans le compteur kilométrique, et le tour est joué ! Plusieurs dizaines de milliers de kilomètres s’envolent.
Et, en bout de ligne, ce sont des acheteurs dupés qui sont obligés de payer des réparations de plusieurs milliers d’euros, sans pouvoir se retourner contre les coupables, à l’abri derrière le Rhin.
Il faut dire que le « rajeunissement » des compteurs kilométriques n’est pas interdit en Allemagne. Seule obligation : en informer l’éventuel acheteur au moyen du carnet d’entretien.
Le problème, c’est que, dans les ventes aux enchères, les carnets d’entretien ont souvent disparu. Dès lors, des vendeurs malhonnêtes, parfois aidés par un commissaire-priseur comme cela a été le cas dans le Val-de-Marne il y a quelques années, peuvent vendre une voiture au compteur trafiqué en toute tranquillité.
Alors, si vraiment vous voulez acheter une voiture d’occasion en provenance d’Allemagne, prudence !
Si vous avez un témoignage à apporter, vous pouvez participer à notre enquête en cours sur le sujet, en cliquant ici.